En matière de test logiciel, la certification ISTQB est incontournable. Un Graal que les professionnels du test cherchent tous à atteindre. Associé dans un cabinet de conseil en management et formateur certifié et accrédité ISTQB, Francis Renoncet vous donne des conseils pour être prêt le jour J !
L’International Software Testing Qualifications Board (ISTQB) propose différents niveaux de certifications d’assurance qualité des logiciels. La certification Testeur certifié ISTQB est l’une des qualifications standardisées proposées pour les niveaux d’accréditation Foundation, Advanced et Expert.
1. Se préparer, le minimum…
Autant vous le dire tout de suite : la préparation est exigeante. Elle consiste en un mix d’apprentissages et pourquoi pas une bonne bibliographie (Foundations of software testing : ISTQB Certification, Black-Evans-Graham–Van Veeneendaal).
Tout d’abord, soyons sincères : une petite expérience en test logiciel est appréciée et même requise dans certains pays. Vous pouvez aussi participer aux forums qui rassemblent des testeurs de logiciels.
Chaque certification est associée à un référentiel, appelé syllabus, et à un glossaire des tests logiciels. Munissez-vous du syllabus selon le niveau de certification souhaité – Fondation, avancé ou expert – qui vous permettra de mieux comprendre le découpage et le contenu de la certification. Il vous aidera également à vous imprégner du vocabulaire listé dans le glossaire et du contenu des normes (CFL ou CTAL selon le niveau). Enfin, pour connaître les techniques de test, les produits de test et leurs contenus, suivez les normes IEEE 829, 610, 1028, ISO 250…
Vous pensez être prêt ? Consultez les examens blancs fournis par le CFTL pour le vérifier !
2. Se former, l’indispensable !
Vous souhaitez aller plus vite et surtout vous donner toutes les chances de réussir ? Optez pour une formation préparatrice. Ces quelques jours vous aident en effet à accéder au Graal plus facilement. Et à chacun des trois niveaux de certification de l’ISTQB, des contenus de programme différents vous permettent de vous entraîner à l’examen.
Les avantages ? Le formateur répond aux questions. Il partage avec vous son expérience, vous fournit des exemples concrets. Enfin, vous échangez ensemble sur le contenu et éclaircissez les points de doute. De plus, les formations accréditées incluent en général l’examen.
3. Savoir à quoi s’attendre, le secret en plus !
Voici le grand jour ! Voyons tout d’abord comment se déroule cet examen. Vous êtes accueilli dans une salle, sans qu’il vous soit possible d’aller et venir.
Votre examen consiste en un quiz à réponses multiples (QCM avec quatre choix proposés, une seule réponse correcte). Ne vous laissez pas dérouter par les formulations issues de traductions parfois approximatives. Si vous avez un doute sur la compréhension d’une question, inutile d’interroger l’examinateur qui est présent, suivez votre instinct.
Les quarante questions portent donc sur les six chapitres du Syllabus. Et comme votre examen ne dure qu’une heure, vous ne disposez que d’une minute et demie par question. Un seul choix est possible (attention à ne pas cocher deux réponses : même si l’une d’elles est exacte, elle sera annulée par votre choix multiple).
Conseil de formateur : dès que l’on vous remet les questions, balayez-les et consacrez-vous tout de suite à celles qui sont simples et dont vous connaissez certainement la réponse. Ces précieuses secondes gagnées vous serviront pour les questions d’exercices (techniques de tests, gestion des incidents, stratégies de test) puis enfin dans un troisième temps celles sur lesquelles vous hésitez. Puis, reprenez votre QCM… en restant vigilant sur le timing. Gardez aussi un peu de temps pour la relecture.
Vous avez réussi si vous avez au moins 65 % de réponses correctes par chapitre, soit vingt-six réponses exactes au total.
Enfin, répondez impérativement aux 40 questions puisqu’il n’y a pas de points négatifs ; on ne sait jamais !!! Bravo, vous voilà donc muni du certificat de testeur certifié ISTQB !