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Usurpation d’identité

Une usurpation d’identité en cybersécurité est une forme de cybercriminalité qui consiste à s’emparer de l’identité numérique d’une personne ou d’une entité dans le but de commettre des actes frauduleux.

 


Fonctionnement

 

Le principe de l’usurpation d’identité repose sur l’exploitation de la confiance entre les êtres humains et/ou les systèmes informatiques. Les cybercriminels utilisent diverses techniques pour se faire passer pour une entité de confiance afin de manipuler leurs cibles et obtenir des informations sensibles ou personnelles.


 

👉 Types d’usurpations d’identité courants

 

Usurpation d’identité par e-mail (phishing) : création d’e-mails semblant provenir d’une source fiable pour inciter les victimes à agir.
Usurpation d’URL : utilisation de faux sites web ressemblant aux originaux pour voler des données.
Typosquattage : exploitation des erreurs de frappe dans les URL pour rediriger vers des sites malveillants.
Usurpation de messages textuels : envoi de SMS frauduleux imitant des sources légitimes.
Usurpation d’identité IP : création de fausses adresses IP pour tromper les appareils et intercepter des données.
Usurpation d’identité profonde (deepfake) : utilisation de l’IA pour générer de fausses images et voix réalistes.


💥 Conséquences

 

Les conséquences de l’usurpation d’identité peuvent être graves et variées :

– Vol ou perte de données sensibles, y compris la propriété intellectuelle.
– Atteinte à la réputation personnelle ou professionnelle.
– Perte financière pour les individus ou les entreprises.
– Dégradation des relations avec les clients ou partenaires commerciaux.
– Impact psychologique sur les victimes.

 


💉 Protection et remèdes

Pour se protéger contre l’usurpation d’identité, plusieurs mesures peuvent être mises en place :

  1. Formation et sensibilisation : éduquer les employés et les utilisateurs sur les risques et les techniques d’usurpation d’identité.
  2. Utilisation d’un VPN : pour masquer l’adresse IP et chiffrer les données en transit.
  3. Bonnes pratiques d’hygiène de sécurité : création de mots de passe robustes, authentification à deux facteurs, prudence avec les liens et pièces jointes.
  4. Mise en place de processus de vérification : notamment pour les transactions importantes.
  5. Installation d’un logiciel antivirus : pour détecter et bloquer les logiciels malveillants.
  6. Utilisation d’un gestionnaire de mots de passe : pour stocker et générer des mots de passe sécurisés.
  7. Protection des informations personnelles : limiter le partage d’informations sensibles en ligne.
  8. Vérification régulière des rapports de crédit : pour détecter toute activité suspecte.

 

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