Un kill switch, ou interrupteur d’arrêt d’urgence en français, est un mécanisme de sécurité qui permet de désactiver un appareil, un système ou couper Internet en cas de problème ou de compromission.
pluriel : kill switches
Il existe différents types de kill switches :
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- Au niveau de l’appareil : bloque toute connexion internet de l’appareil
- Au niveau du programme : ne coupe que la connexion de certaines applications spécifiques
- Basé sur les règles du pare-feu : applique des règles pour bloquer certaines connexions
Exemples de kill switch :
- Logiciel anti-malware : lorsqu’une infection par un logiciel malveillant est détectée, un kill switch peut arrêter le logiciel ou même couper l’accès à Internet pour empêcher la propagation.
- Cryptomonnaies : certaines blockchains intègrent des kill switches pour désactiver des smart contracts en cas de comportement inattendu ou malveillant.
- Appareils IoT (Internet of Things) : un kill switch peut désactiver à distance un appareil connecté compromis ou défaillant pour éviter des incidents de sécurité.
- Services cloud : les plateformes cloud intègrent souvent des kill switches pour stopper immédiatement des services compromis ou en violation de sécurité.
- IA : face aux risques posé par les IA, le projet de kill switch pour IA a été rejeté par la Californie fin 2024. Débat complexe sur la régulation des IA, avec un sommet mondial à Paris en février 2025.
Comment les spécialistes de la cyber utilisent le mot kill switch :
- « Active le kill switch pour isoler l’incident et éviter une propagation. »
- « Le kill switch a été déclenché automatiquement après la détection d’un comportement anormal. »
- « Il est crucial de tester régulièrement le fonctionnement du kill switch pour s’assurer de sa réactivité. »
- « Nous avons mis en place un kill switch sur le serveur principal pour pouvoir l’éteindre en cas de cyberattaque. »
- « La nouvelle mise à jour intègre un kill switch logiciel pour empêcher l’exécution de code malveillant. »